Comment s'installer à son compte en tant que prothésiste ongulaire ?
Avant de faire une formation en prothésie ongulaire, vous vous posez de nombreuses questions : comment créer son entreprise de prothésie ongulaire ? Quelle est la réglementation de ce type d’activité ? Peut-on s’installer sans CAP esthétique ? Ou bien encore, peut-on exercer en auto-entrepreneur ?
La formation est terminée, vous êtes opérationnelle. Vous pouvez vous installer à votre compte tout en sachant que l’on devient une excellente professionnelle avec le temps et de l’entraînement.
Pour pratiquer l’activité de prothésiste ongulaire à son propre compte, une attestation de formation professionnelle est obligatoire pour s’inscrire à la Chambre des Métiers.
En l’état actuel de la législation, aucune formation diplômante n’est nécessaire pour exercer la prothésie ongulaire sous réserve de ne pas pratiquer ni manucure ni soins des pieds. En effet, ces deux actes ne peuvent être réalisés que par une styliste ongulaire titulaire d’un diplôme d’Etat d’esthétique. Il y a en effet, une claire distinction à faire entre la prothésie ongulaire qui peut être exercée par une personne non titulaire d’un CAP mais, qui a suivi malgré tout une formation.
La Chambre de Commerce, pas plus que la Chambre des Métiers ne peuvent légalement refuser votre inscription en qualité de prothésiste ongulaire.
La prothésie ongulaire est une activité qui dépend de la Chambre des Métiers. Avant 2016, les Chambres des Métiers exigeaient que les prothésistes ongulaires détiennent un CAP Esthétique Cosmétique Parfumerie ou 3 ans d’expérience professionnelle pour pouvoir s’installer. Mais, depuis janvier 2016, et ce après un courrier de la Secrétaire d’Etat, Martine Pinville (chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire) adressé aux Chambres des Métiers précise que « l’activité de prothésiste ongulaire non assortie de prestation de manucure n’est pas soumise à l’obligation de qualification professionnelle prévue par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996, et ne nécessite donc pas la détention d’une qualification d’ esthéticien pour son exercice ».